Histoire de la marque LTI (London Taxi International)
La marque Carbodies produit des taxis depuis 1948. D’abord en partenariat avec Austin pour le FX3 qu’ils fabriqueront jusqu’en 1958, pourvu d’un moteur à essence, celui-ci sera équipé d’un diesel Ferguson 2.2L dés 1952 puis d’un 2.2L diesel Austin à partir de 1954. De 1958 à 1997 Carbodies construira le FX4 équipé du diesel Austin 2.2L, en 1982 Austin vends ses parts à Carbodies qui équipe alors le FX4 d’un moteur 2.5D Rover, en 1984 Carbodies devient LTI. En 1989 LTI fait évoluer le FX4 : la rampe d’accès pour fauteuil roulant apparait et le moteur est remplacé par un 2.7D Nissan (que l’on trouve sur le Terrano). La série des TX arrive en 1997, le TX1 avec le moteur Nissan 2.7 puis le TX2 en 2002 reçoit un 2.5D Ford. En 2006 les normes anti-pollution poussent LTI a produire le TX4 (4 pour EURO 4, il n’y a pas eu de TX3) il recevra un moteur italien : le VM 2.5 turbo diesel que l’on trouve aussi notamment chez Jeep et Chrysler. Mais il est configuré de façon conservatrice ce qui le rend extrêmement endurant : 101 chevaux au lieu de 147, il atteint une vitesse maximum de 147 km/h. Le TX4 reprend le cahier des charges de ses prédécesseurs, entre autres : une grande garde au toit, une vitre de séparation chauffeur, un compartiment à bagages à la place du siège avant gauche, un rayon de braquage extraordinaire de 25 pieds (7m62), des portes arrières s’ouvrant à 90 degrés, la rampe d’accès pour fauteuil roulant et un strapontin pivotant vers l’extérieur. A quelques détails prés la carrosserie des TX I,2 et 4 reste la même, par contre le confort est grandement amélioré avec le 2 puis le 4. Le TX4 obtiendra même la norme euro 5 puis 6 avant l’arrêt de sa production en 2017. En 2010 LTI devient LTC pour London Taxi Company, en 2013 l’entreprise Chinoise GEELY qui détenait 20% des parts achète le groupe, sauvant ainsi l’emblématique taxi Londonien. A partir de 2017 LTC devient LEVC pour « London Electric Vehicule Company et le TX4 sera progressivement remplacé à Londres par le TXe, plus grand, plus moderne, il possède une motorisation électrique doublée d’un moteur à essence servant à recharger les batteries, mais conserve à la base le même cahier des charges.